Le cannabidiol serait une substance miraculeuse qui agit contre de nombreuses maladies inflammatoires, la dépression et la schizophrénie. Il est considéré comme du cannabis light pour beaucoup de patients et spécialistes. Toutefois, est-il si inoffensif si on sait que tous les médicaments peuvent avoir des effets secondaires ? Cette question est encore plus intéressante si on analyse les effets relaxants du produit, pouvant s’accentuer ou s’amenuiser selon la tolérance biologique de la personne qui l’inocule.
Ainsi, il s’agira dans cet article de s’intéresser au revers du CBD, car tout n’est peut-être pas rose.
Le débat sur la nocivité du CBD
En 2017, l’OMS tranche en faveur du CBD pour dire qu’à l’état pur, le produit ne semble présenter aucune nocivité ni constituer un quelconque danger pour la santé. Si cette affirmation peut suffire pour clore le débat, l’utilisation du terme « semble » évoque le manque d’études cliniques suffisantes pour être catégorique. Toutefois, le bénéfice du doute devrait profiter au cannabidiol, présumant que seuls les effets positifs ne font pas de bruit.
En 2019, une autre voix s’élève dans le monde scientifique pour attribuer au CBD des effets psycho-actifs nocifs au foie si l’utilisation est faite sur une longue durée. L’auteur de cette position est l’Agence nationale de sécurité du médicament. Toutefois, elle ne nie pas les effets positifs attribués à la prise du produit.
Si on devait trancher une bonne fois pour toute, il ne serait pas faux de dire que le cannabidiol ne présente aucun danger pour la santé.
La question de la psycho-activité
En réalité, le liquide CBD n’a pas d’effets psychoactifs. Cette assimilation vient souvent d’une copie des effets du THC qui agit sur le système nerveux central. Le CBD ne fait pas délirer et n’altère pas la perception du réel, quelle que soit la forme prise. Au summum de ses effets, c’est une somnolence qui sera ressentie, un effet que procure n’importe quel somnifère.
Toutefois, un suc digestif très acide peut entraîner la transformation du CBD en THC ce qui provoque des effets psychoactifs. En tout état de cause, les effets ne dépassent pas la somnolence, donc le danger est minime, voire inexistant.
La question de la dépendance
Comme pour toute drogue, la question de la dépendance est soulevée. Il faut croire que sa parenté avec le THC ne joue pas en sa faveur. On assimile trop souvent les deux alors que le cannabidiol n’a pas d’effets psychotropes. C’est cette différence fondamentale qui fait qu’il ne rend pas dépendant. Elle provoque la libération de sérotonine, une hormone responsable du bien-être de l’organisme mais qui est différente de la sensation de planer causée par le THC. En plus, lorsqu’on abuse du produit, ses effets tendent à s’inhiber ce qui fait qu’il n’y a pas un besoin d’augmenter la dose.
La question de la toxicité
La toxicité du CBD est avancée par quelques études pour des cas particuliers d’abus sur le dosage pour des temps prolongés. En tout état de cause, ce sont des études pour l’heure marginales car n’ayant pas été confirmées ni n’ont eu comme base d’études des humains.
Par contre le seul danger à ce niveau concevable est la prise du CBD avec d’autres médicaments sans demander l’avis de son médecin. En effet, même si le cannabidiol peut être pris avec d’autres médicaments sans la production d’effets toxiques, il est toujours plus prudent de s’en tenir à l’avis de son médecin si un autre traitement parallèle est suivi.
En somme, le challenge à propos du CBD se trouve surtout sur la qualité du produit utilisé. Un CBD de qualité irréprochable ne constitue pas un danger pour l‘organisme.
